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Forêt sous surveillance - ladepeche.fr

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l'essentiel Depuis le début de l’année, le poste de commandement des feux de forêt a été regroupé au siège du SDIS 47, à Foulayronnes. Une salle pour détecter le moindre départ d’incendie, une problématique au centre des préoccupations depuis le début de la période de sécheresse.

Sur l’un des six écrans du poste de commandement, une alerte vient attirer l’attention du pompier de permanence. Le logiciel, relié à une caméra et qui se base sur une "photo idéale", vient de détecter un panache de fumée. Vérification faite, en zoomant sur la zone et en croisant les données géographiques, il s’agit d’un agriculteur qui dégage un peu trop de poussière. Rapide et efficace, ce dispositif permet de lever les doutes ou déclencher l’intervention d’une équipe. Trois caméras du genre sont installées en Lot-et-Garonne, à Réaup-Lisse, Casteljaloux et Houeillès. C’est dans cette commune, nichée au cœur du massif des Landes de Gascogne qu’était auparavant implanté ce poste de commandement, aujourd’hui rapatrié au siège du Sdis 47, à Foulayronnes, pour plus d’efficacité.

60 000 hectares à surveiller

"Notre mission, en cas de départ de feu, est d’intervenir avant qu’il ne dépasse l’hectare" analyse le lieutenant-colonel Arnaud Anselle, chef de groupement. Depuis cette salle, mitoyenne du centre d’appels, l’équipe est sur le qui-vive depuis plusieurs semaines, notamment à cause des conditions météorologiques favorables aux incendies de pinède. "C’est la sécheresse qui définit le risque" poursuit le sapeur-pompier. "Bien sûr, les mois d’été sont plus à risque que les autres, mais nous maintenons la surveillance jusqu’à octobre." Cette observation du massif landais se fait en coopération avec leurs collègues de Gironde et des Landes. Côté 47, ce sont 60 000 hectares de forêts qui sont scrutés du matin au soir. Quelques feux de broussailles depuis le début de la saison, parfois causés par des "erreurs humaines", mais rapidement maîtrisés grâce à leur détection précoce. Les pompiers lot-et-garonnais n’ont pas eu à sortir la grosse artillerie depuis le début de l’été, si ce n’est pour venir en aide aux autres départements. La semaine dernière, une équipe lot-et-garonnaise a été envoyée en renfort en sud-Gironde pour maîtriser l’incendie qui a tout de même ravagé 300 hectares de pinède. Tout comme à Anglet plus récemment (lire plus bas). "En 2019, dans le département, nous avons constaté 230 départs de feux pour une centaine d’hectares partis en fumée" précise le colonel Anselle. Une stratégie payante qui a stoppé tout emballement des flammes. Lorsque la vigilance monte d’un cran comme depuis lundi, une reconnaissance de terrain est effectuée par les équipes des casernes concernées, ce qui permet de mobiliser des troupes sur des zones jugées sensibles. Le dernier gros incendie remonte au début des années 1990, où 3 000 hectares étaient partis en fumée sur les sols lot-et-garonnais et girondins. Mais depuis, la technologie est entrée en jeu et les techniques se sont améliorées pour intervenir le plus rapidement possible.

Entraînements dans les champs

Les pompiers lot-et-garonnais ont, pour la majorité d’entre eux, une formation feux de forêt. Pour maintenir le niveau des soldats du feu, des exercices sont programmés au début de l’été. "Des manœuvres pour s’entraîner mais aussi pour vérifier le matériel" affirme le colonel Anselle. "La chance que nous avons en Lot-et-Garonne, c’est de pouvoir collaborer avec des exploitants agricoles qui nous mettent à disposition des parcelles pour un entraînement grandeur nature". Une manœuvre de ce type a été effectuée il y a peu de temps sur la commune de Trentels, dans le Villeneuvois.




August 06, 2020 at 10:07AM
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